Qualifiée de « révélation bourguignonne » de-ci de-là, la maison Chanterêves est un micro-négoce « haute-couture » tenu par Guillaume Bot et Tomoko Kuriyama. Celui-ci a vu le jour au cours du superbe millésime 2020, à Savigny-lès-Beaune. Tous deux ont fait leurs premiers pas dans des domaines réputés. Ainsi donc, le premier a travaillé au sein des domaines bourguignons Simon Bize et Etienne Sauzet. De son côté, la nippone d’origine, a notamment baroudé en Allemagne où, dans la Rheingau, elle a beaucoup appris du savoir-faire de Peter Jakob Kühn, Georg Breuer, Paul Fürst, et de Friedrich Altenkirch. L’amateur avertis décèlera alors dans les blancs de ce négoce une patte légèrement germanique ! Leur succès, ils le doivent à leur intérêt pour la phytothérapie qui permet de cultiver avec respect de beaux raisins vinifiés dans des vins classés en appellations encore peu connues (Maranges, par exemple) mais qui méritent donc toute votre attention.

Si le doux mot de Chanterêves ne vous parle pour l'instant pas de vins, il s'agit pourtant bien du nom de la petite maison de négoce créée en 2010 par Tomoko Kuriyama et Guillaume Bott, deux vignerons passés par les plus grands avant de se lancer dans l'aventure en duo.
Située au-dessus de la fameuse Côte de Beaune, l'appellation Hautes-Côtes-de-Beaune occupe les versants orientés à l'ouest, à la pente parfois marquée. Plantés entre 280 et 450 mètres d'altitude, les pinots noirs frais retiennent plus d'acidité et donnent donc des vins plus vifs.
La robe pourpre aux accents violets évoque les belles fleurs rouges. Le nez fruité est dominé par la cerise rouge et la framboise. Il évolue vers les fruits noirs (cassis, mûre), la réglisse et le sous-bois.
S'il est un peu ferme dans sa jeunesse, ce vin saura s'équilibrer avec quelques années passées en cave.