En 1880, Léonce Bocquet, propriétaire du château du Clos de Vougeot et d’’une partie des vignes qui l’’entourent, décida de faire appel à Charles Suisse, architecte talentueux de l’’époque, afin de faire construire des bâtiments somptueux à Savigny-lès-Beaune, pour réaliser les vinifications et les élevages de ses vins. La propriété aux couleurs vives, telles que nous la connaissons, a été édifiée en huit ans et est aujourd’’hui reconnue comme un des plus beaux édifices du paysage viticole bourguignon. Années après années, différents propriétaires se succédèrent à la tête du domaine jusqu’’à ce qu’’il arrive entre les mains de la famille suisse Schenk en 1964. Le travail de cette famille, un des leaders du commerce du vin, signe la création du domaine Henri de Villamont. Après avoir développé une activité de négoce de masse fournissant plus de 20 millions de bouteilles par an, la famille décida de repenser sa manière de travailler en 2004. Depuis près de vingt ans, les pratiques au chai et dans les vignes, ainsi que les outils en cuverie, ont été profondément modifiés afin de réaliser des vins plus authentiques, grâce à des pratiques viticoles plus saines. La production du vignoble est aujourd’’hui revenue à un niveau plus équilibré de 350 000 bouteilles par an, reflétant les terroirs exceptionnels de la Côte Chablisienne et de la Côte Mâconnaise.

Ce 1er cru Les Caillerets est une cuvée prestigieuse élaborée à partir de chardonnay, cultivé sur une petite parcelle de 1,5 hectare située proche de l’appellation volnay santenots. Ce terroir atypique pour le chardonnay, avec ses sols caillouteux et calcaires, confère au vin une minéralité et une complexité uniques. Après des vendanges manuelles, la vinification se fait de manière traditionnelle, avec un pressurage lent et doux pour extraire le meilleur du fruit. La fermentation alcoolique se déroule en fûts de chêne, dont un tiers sont neufs avec une chauffe très légère, apportant une subtile touche boisée sans dominer les arômes naturels du cépage. La durée d’élevage diffère selon les années, mais en moyenne elle est de 13 mois, enrichissant la texture et la complexité aromatique.
Au nez, ce nectar révèle une grande complexité avec des arômes de fleurs blanches, de pain grillé et de noisette fraîche. En bouche, il offre une rondeur florale et fruitée sur la pêche blanche, avec une jolie fraîcheur en finale.