Benjamin Leroux est une figure assez discrète du vignoble bourguignon. Pourtant, il est doté d'un talent de vinificateur indéniable. Après avoir œuvré avec succès au domaine du Comte Armand à pommard, Benjamin Leroux a souhaité se lancer dans sa propre aventure. Son projet ? Créer une maison de négoce haute-couture qui ne signe que de très grands vins. Pour cela, les baies vinifiées sont le fruit d'une culture irréprochable minutieusement contrôlés. Les vins sont élevés longuement et savamment.
Un grand nombre d'appellation de la Côte d'Or sont ainsi magnifiées par le talent de Benjamin Leroux qui propose alors des vins qui conjuguent avec harmonie du fruit, de la fraîcheur et de la délicatesse. Près de 120 000 flacons sortent annuellement de la maison.
Vous l'avez compris, la maison est LA découverte du moment que nous vous invitons à faire. Savoir-faire pointu et éclectisme vous donnent rendez-vous chers amateurs.

Les soixante ares de ce premier cru appartiennent à l’associé de Benjamin Leroux, qui l’exploite depuis 2005 en biodynamie. Situé à mi-pente, face au sud-est, entouré de murets, et presque encastré entre les maisons du village, il aurait autrefois abrité la cuverie du palais des ducs de Bourgogne, détruit en 1431. Cette situation particulière lui confère un micro-climat plus chaud, résultant en des vins séduisants. Les pinots noirs plantés entre 1940 et 1990 sur ce terroir argilo-calcaire parsemé de rochers sont issus en partie de sélection massale du Clos des Epenauds de Pommard. Ils sont vinifiés à 50% en vendange entière, les levures indigènes enclenchant la fermentation lors d’une macération d’une quinzaine de jours.
L’élevage se poursuit 12 mois pour moitié en fûts et pour moitié en cuve inox, résultant en un volnay au nez alliant fruits rouges et baies noires, jolies notes florales à une nuance plus minérale. Une belle acidité constitue la trame de ce vin pur et délicat, à la finale légèrement austère.