Folle Blanche
Le nom « folle blanche » vient de la « folle » acidité et de la pâleur remarquable de ce cépage. Natif des Charentes, il fut pendant plus de deux siècles le cépage le plus utilisé pour la production de cognacs et d’armagnacs. Malheureusement, il supporte mal les porte-greffes utilisés depuis la crise du phylloxéra, favorisant sur lui la pourriture grise et faisant dégringoler les rendements de façon spectaculaire et peu viable. Ce cépage est de plus très sensible aux gelées printanières. Il a donc été remplacé par l’ugni blanc, plus résistant aux gelées et à la greffe. Cependant, la grande qualité des eaux-de-vie issues de ce cépage l’a sauvé de l’oubli, et quelques vignes subsistent encore.
Ce cépage est utilisé pour produire du gros plant du pays nantais. Il se distingue alors par sa discrétion, sa légèreté, son acidité et son faible niveau d'alcool.