Le Clos de la Durandière est née en 2020 de la volonté d'Etienne Bodet, alors diplômé d'œnologie à Reims, de racheter quelques parcelles d'exceptions appartenant au Château de la Durandière, dirigé par son père Antoine Bodet. Etienne Bodet constate alors que plusieurs parcelles ont une composition géologique peu commune : si le sol géologique de Saumur est né de la faille géologique du massif armoricain, ca n'est pas le cas des 5,5 hectares rachetés qui sont composés de calcaire du jurassique, de marnes grises et un peu de tuffeaux.
Etienne Bodet décide alors de travailler ces lieux en parcellaire pour voyager au plus profond du terroir de Montreuil -Bellay et mettre en avant son exception. Bien que le vigneron n'ait jamais fait la demande des certifications, le domaine utilise les méthodes de la biodynamie : les seuls intrants sont le souffre (en très petite quantité), le cuivre et les préparations 500P et 501 (bouse de corne et silice de corne).
A la vigne : le travail est mûrement réfléchi : l'ébourgeonnage, le palissage, la taille sont réalisés par le vigneron lui-même. Les vins sont vendangés à la main avec un tri drastique sur la vigne, un second tri a lieu aux chais. Les vins sont élevés 2 ans en barrique puis en bouteille avant d'être commercialisés.

A la fois fruitée et intense, cette cuvée parcellaire est le fruit d’une sélection massale de cabernet franc. Les vignes, plantées en 1983 sur la commune de Montreuil-Bellay, bénéficient de l’incontournable appellation Saumur. Les sols y sont composés de calcaire du Jurassique, plus dur et ancien que le calcaire classique. Après avoir été récoltés, les raisins de cabernet franc macèrent 21 à 28 jours sans remontage, avec une partie de vendange entière. Sans être labellisé, le domaine utilise les techniques de la biodynamie. Pour finir, la cuvée est soigneusement élevée en barriques pendant 24 mois, avant d’être mise en bouteilles avec une très faible quantité de sulfite si nécessaire. Le vigneron fait le choix d'élever le vin 1 an supplémentaire en bouteille avant la commercialisation.
La robe vermeille, lumineuse et limpide, dévoile un nez net et complexe, marqué par des parfums expressifs de fruits rouges et noirs, accompagnés par de légères notes florales de pivoine et de rose. En bouche, les tanins structurent l’ensemble, tout en amenant vers une finale juteuse, fruitée et légèrement fumée.