C’est au coeur de la petite ville de Seca en Castilla y Leon que les différentes générations de la famille Cantalapiedra travaillent avec passion. Presque 21 hectares de vignes âgées d’environ 30 ans grimpent au sein de ce berceau du cépage verdejo. Les sols sont principalement composés de cailloux mais aussi d’argile, de sable et de calcaire. Le terroir de la région est typique par ce que l’on appelle communément le manteau de galets qui donne toute sa spécificité au verdejo. Conscients des enjeux environnementaux actuels et dans l’optique de proposer des cuvées authentiques reflétant la plus pure expression du terroir, le domaine applique les pratiques strictes de la biodynamie et de l’agriculture biologique. Après des vendanges réalisées entièrement à la main, les vinifications se font de manière peu interventionniste afin de conserver l’exceptionnelle qualité de la matière première. Les fermentations sont réalisées avec des levures indigènes et avec un minimum souffre.

Pour plus d'informations sur le domaine,
lire notre article sur le blog iDealwine.

Dans la région de Castilla y Leon se trouve le domaine de la famille Cantalapiedra qui déploie ses vignes sur une vingtaine d’hectares. Le verdejo y est majoritairement planté, puisant ses lettres de noblesse dans les sols composés de calcaire, d’argile, de cailloux et de sables recouverts de galets. A la tête de la propriété ? Manuel Cantalapiedra qui fait figure de visionnaire dans la région, farouchement attaché à son terroir qu’il soigne à coups de culture bio et biodynamique.
C’est ainsi qu’il signe ce vin blanc réalisé à partir de différentes parcelles de verdejo dont les ceps ont entre une vingtaine et une trentaine d’années. Ceux-ci s’épanouissent sur des sols de limon argileux rocailleux et peu calcaire avant d’être récoltés à la main et acheminés vers la cuverie dans de petites caisses de 15 kg. Le soufre est banni du processus de vinification qui, lui, se caractérise par un pressurage direct des baies, un débourbage de 12 à 24h et d’une fermentation de 40 jours enclenchée naturellement par les levures indigènes. Afin de préserver la délicatesse des arômes, celle-ci se fait sous contrôle des températures (15°C) dans des cuves en inox. La fermentation malolactique a été faite et le vin a été élevé sur ses lies pendant huit mois dans des fûts de 225 litres de chêne français afin de gagner en gras et en saveur.
La dégustation nous dévoile donc un vin rond, complexe et doté d’un bouquet aromatique riche. Aux côtés de notes de fruits à noyau et d’agrumes se mêlent celles de cire d’abeille de sel, de citronnelle, de fenouil et de crème. Une grande acidité anime le tout, offrant une fraîcheur appréciable.