Après avoir solidement établi la réputation du domaine bourguignon familial Marquis d'Angerville, Guillaume d'Angerville s'éloigne de sa Côte de Beaune natale. S'il continue à élaborer des grands volnays, cet amoureux du Jura a jeté son dévolu sur le terroir de cette région qui poursuit une ascension qualitative considérable. Pendant 10 ans, Guillaume d'Angerville se met en quête du domaine parfait. C'est l'achat progressif de trois fois 5 hectares qui forme la construction de son nouveau terrain de jeu : le domaine du Pélican, baptisé ainsi puisque cet oiseau est l'emblème de la ville d'Arbois. Ce jeune domaine bénéficie d'une part d'un matériel haut-de-gamme et d'un terroir atypique. En effet, certaines parcelles laissées à l'état sauvage par le propriétaire précédent ont permis de replanter en 2001 les vignes sur des terres particulièrement saines. Et celles-ci le resteront puisque Guillaume d'Angerville , convaincu par les méthode de viticulture biodynamiques, s'en inspire pour la conduite de son domaine jurassien.

Petit nouveau dans le paysage viticole jurassien, le domaine du Pélican n’en est pas moins exceptionnel. Cinq générations se sont succédées au sein du vignoble qui a été complètement repensé en 1980. Un grand ré-encépagement a été réalisé et le défi du domaine consiste à privilégier la qualité à la quantité. Les rendements sont ainsi scrupuleusement contrôlés et le travail dans les vignes est conduit selon les principes de la biodynamie. Enfin, la cave est totalement réaménagée et la propriété est mise au goût du jour afin d’ouvrir le vignoble à l’oenotourisme.
Les vignes de ce 100% chardonnay grimpent sur des sols marno-calcaires. Après avoir réalisé les vendanges entièrement à la main, le vin est élevé en fûts de chênes et foudres. La robe est légèrement dorée dévoilant un bouquet entremêlant les parfums floraux et les notes grillées. La bouche crémeuse et savoureuse amène vers une finale aux touches boisées.