Les origines du domaine Arlaud remontent à la seconde guerre mondiale lorsque l'ardéchois Joseph Arlaud rencontra puis épousa une bourguignonne, Renée Amiot, dont la famille possédait des vignes. Le couple développa et agrandi le domaine. En 1982, leur fils, Hervé Arlaud prend la relève et agrandit lui aussi le domaine, tout en développant la vente en bouteilles. La troisième génération (Bertille, Cyprien et Romain) gère aujourd'hui l'exploitation et poursuit un travail très qualitatif. Le vignoble de 15 hectares est certifié en agriculture biologique et en biodynamie (certification en 2014), il comprend de très beaux terroirs de Bonnes-Mares, Charmes-Chambertin ou encore le Clos de la Roche. Les vignes et les sols sont bien travaillés (labours à cheval) et les élevages de mieux en mieux maîtrisés, ce qui donne des vins magnifiques, très purs et d'une finesse remarquable. Ce domaine est largement plébiscité par les critiques et apprécié des amateurs

Donné à l’Abbaye de Cîteaux en 1385, ce climat est situé au centre de l’appellation, sur le cône de déjection de la Combe de Chambolle et présente une topographie en creux. Son nom viendrait de castellum, château d’eau, indiquant sa capacité à retenir l’eau débordant de la rivière qui passait autrefois en contrebas. Le domaine Arlaud en possède une parcelle, cultivée en biodynamie à l’aide de deux chevaux de labours, Oka et Nougat.
Après la récolte manuelle, les raisins sont triés trois fois, égrappés mais non foulés, puis encuvés pour une macération de 20 jours environ, avec peu de pigeages. Ce sont les levures indigènes qui enclenchent la fermentation, et après pressurage, le vin est entonné en fûts par gravité, pour un élevage de 12 mois environ.
Les sols maigres des Châtelots livrent un vin fluide et aérien, au nez délicat de cassis, de cerise et d’épices. La bouche, bien vive présente une matière vibrante, cadrée par des tannins fins et soyeux. Un joli vin à déguster dans les dix ans.