Né de la rencontre de Gabriel d’Ardhuy et Eliane André pendant les vendanges, le domaine d’Ardhuy est fondé en 1947. Dans les années qui suivent, Gabriel acquiert de nouvelles parcelles dans les meilleurs climats bourguignons, tels que Clos de Vougeot ou Corton Charlemagne. Aujourd’hui le domaine, transmis à leurs sept filles, s’étend sur quarante hectares, cent-vingt-cinq parcelles et quarante-cinq appellations entre Puligny-Montrachet et Gevrey-Chambertin, dont six grands crus. Le cœur du domaine se situe au Clos des Langres, détenu en monopole, où s’élève le manoir familial et ses caves voutées du XVIIème siècle. En 2012, l’ensemble du vignoble est certifié en bio et en biodynamie, mais en 2018, à la suite de millésimes difficiles, des traitements sont appliqués, relançant le processus de certification. C’est l’œnologue Vincent Bottreau qui est à la tête du chai depuis 2016, favorisant une vinification parcellaire en petites cuves, pour laisser s’exprimer ces beaux terroirs de Bourgogne.

Renardes fait partie des climats les plus racés de la montagne de Corton, reconnu pour son très long potentiel de garde. L’origine de son nom reste incertaine, et l’on ignore toujours s’il a été baptisé d’après une famille Renard, ou bien si des renards y avaient autrefois leurs tanières.
Le domaine d’Ardhuy en possède deux parcelles de 1,69 hectares, où des pinots noirs d’une cinquantaine d’années plongent leurs racines dans un terroir caillouteux de sol brun calcaire reposant sur un socle de calcaire du Bathonien. Orientés à l’est, ils s’étalent en faible pente entre 280 et 340 mètres d’altitude. Cultivés en bio, les raisins sont vendangés à la main puis vinifiés de manière traditionnelle en petites cuves, avant un long élevage en fûts de chêne en partie neuf.
Paré d’une robe rubis intense, les Renardes affiche un bouquet de fruits rouges, de prune, de tabac et de viande fumée. Riche et puissant en bouche, sa structure musculeuse laisse augurer un très bon potentiel de garde.