Le domaine de Laroque d'Antan est une histoire familiale. Pendant près de trente ans, les vignerons ont parcouru les vignobles du monde entier, avant de poser leurs valises sur le terroir de Cahors. Ils ont récupéré des terres, en friches, complètement abandonnées. Après des mois de travail, ils ont réussi à rendre à ces terres leur sublime d’antan.
Le maître mot de ce domaine ? Respect des raisins et du sol. La terre est travaillée avec le plus grand
soin, les vignes sont vendangées manuellement, tandis que les baies sont transportées par l’ânesse du domaine, Effraie. Le domaine a toujours été travaillé en bio, et a reçu la certification il y a quelques années. Il cherche maintenant à être certifié biodynamique.
En cave , le même soin est apporté au jus . Vinifications sans artifice, grâce aux levures indigènes, et peu, voire pas d'ajout d'intrants. Des vins de terroir, purs et uniques.

Alors que le terroir de Cahors est régulièrement associé à des rouges puissants et profonds, ses terroirs riches en cailloutis calcaires issus du Kimméridgien sont particulièrement adaptés aux cépages blancs. Lydia et Claude Bourguignon ont donc décidé d’y faire fructifier sauvignon blanc, le sauvignon gris, les mauzacs rose et vert et le verdanel issus de sélections massales, plantés en haute densité et cultivés en bio et en biodynamie. Vendangés à la main en caissettes de 15 kg et triés sur pieds, les raisins sont pressés et fermentent en fûts et en cuves inox grâce aux levures indigènes. L’élevage se poursuit pendant dix mois sur les lies. Et ce, à 70% en fûts de chêne de deux à quatre ans et 30% en cuves inox. La fermentation malolactique est bloquée pour conserver de la fraîcheur. Il en résulte en un vin au bouquet porté par des notes de fruits blancs et de raisins, soulignées d’une nuance fumée. La bouche est ample, équilibrée par une acidité cristalline et d’une belle longueur. Voici donc un vin étonnant, à déguster avec des mets fins comme un poisson au four ou un fromage de chèvre.