Le vin d'Almaviva est issu d'un partenariat noué en 1996 entre les sociétés Vina Concha y Toro et Baron Philippe de Rothschild SA (propriétaire de Château Mouton Rothschild). En dépit de sa consonance hispanique, le nom « Almaviva » est volontairement issu du patrimoine culturel français, faisant écho au nom du héros de la pièce « Le Mariage de Figaro », de Beaumarchais. De quoi ancrer dans les esprits l'identité métisse de ce grand vin : la culture et le savoir-faire français associés à la typicité d'un beau terroir sud-américain, « pour offrir au monde une promesse de plaisir et d'excellence », selon le souhait des propriétaires.
Le vignoble d'Almaviva connaît des hivers humides et froids, et des étés marqués par la chaleur le jour et la fraîcheur la nuit ; autrement dit des conditions très favorables au développement du cabernet-sauvignon, cépage majoritaire dans l'assemblage.
Issu d'une récolte manuelle, le vin d'Almaviva profite des dernières innovations technologiques en matière de vinification dans une bodega de 4200 m2, et connaît un élevage en barriques de chêne essentiellement neuves, le tout sous l'œil attentif d'un maître de chai formé à l'école française.
Le succès d'Almaviva sur le marché international a ouvert la voie à une nouvelle génération de vins chiliens, structurés et de bonne garde. Même s'il n'existe pas de classement au Chili, la dénomination « Primer Orden », apparue précisément avec Almaviva, s'apparente à notre notion de Crus Classé bordelais.

Si le nom d’Almaviva malgré ses accents hispaniques était en fait tiré d’une pièce de Beaumarchais, Epu, signifie deuxième en Mapudunaun, langue des Mapuches. C’est donc un hommage à ce peuple autochtone du Chili qui est fait à travers ce second vin d’Almaviva, grand cru chilien né de la collaboration de la baronne Philippine de Rothschild et de Concha y Toro.
Cette cuvée associe l’excellence du terroir chilien et de son climat au savoir-faire et aux traditions bordelaises. Le vignoble s’étend sur une cinquantaine d’hectares au cœur de la Maipo Valley, au pieds des Andes, à plus de 600 mètres d’altitude. Là, la luminosité et la forte amplitude thermique diurne (= entre le jour et la nuit) donnent naissance à des vins d’une pureté et d’une élégance incroyables.
Assemblage dominé par le cabernet sauvignon, complété de carménère, de merlot et de cabernet franc, Epu est élevé en barriques de chêne français de second remplissage pendant un an. Son nom chilien cache un vin presque bordelais, au nez riche en notes de myrtille, de mûre et de violette. La bouche pure et très fraîche est portée par une belle matière, aux tanins veloutés. Voici un vin qui mérite d’attendre quelques années en cave avant d’être savouré.