Philippe Lancelot a repris avec ferveur le domaine Y. Lancelot Wanner, propriété de ses parents lancée dans les années 1970. Il les a rejoints en 2004, avant d’en prendre les rênes en 2007. Le domaine, situé principalement à Cramant, au cœur de la côte des blancs est aussi composé de parcelles à Avize, Chouilly, Oiry, Epernay et Ay. Ce champenois d’origine, voulant dès son adolescence devenir sommelier, est parti faire ses armes en Nouvelle-Zélande.

Désormais à la tête de quatre hectares, le vigneron produit des champagnes de très grande qualité, dans l'idée d'illustrer au mieux la quintessence de chaque terroir. Il cherche à faire ressortir l’ADN singulier de chaque cru, en intervenant avec parcimonie dans la vinification des jus. Le vignoble est en culture biodynamique depuis 2012. Philippe Lancelot aime créer ses étiquettes en fonction de son imagination et son interprétation même du vin avant sa sortie. Ses cuvées, taillées pour la garde, sont très peu dosées, voire même pas du tout.
Toutes les cuvées commercialisées actuellement comportent des doses infimes ou pas de souffre. Les flacons de ce domaine sont relativement rares, et la totalité de la production ne représente que 20000 bouteilles. A découvrir au plus vite ! Lire l'article du blog sur Philippe Lancelot

Cette cuvée est un assemblage des toutes les parcelles que le domaine possède à Cramant, grand cru de la Côte des Blancs, à l’exception de la parcelle des « Longues Verges ». L’ensemble ne représente pourtant qu’une surface totale de 1,75 hectares, couverte de chardonnays âgés d’une quarantaine d’années, plantés entre 1951 et 1989 et cultivés en biodynamie. Les vignes plongent profondément leurs racines dans ce terroir d’exception, produisant des vins droits, tendus, d’une grande élégance. Les baies sont vendangées à la main à maturité optimale, puis vinifiées en cuves inox et en barriques, avant un long vieillissement de 50 mois sur lattes.
L’équilibre remarquable de ce vin permet de ne pas y ajouter de liqueur de dosage, donnant naissance à un brut nature à la robe jaune pâle aux reflets verts, au nez d’agrumes et de brioche. La bouche, traversée de fines bulles, se montre crémeuse, soulignée par une minéralité presque crayeuse, avant une longue finale salivante.