Écosse, Islay. Distillerie en production. Propriétaires : LVMH - Diageo

Fondée en 1815 par John McDougall et établie au sud-est de l'île d'Islay à proximité de la croix de Kildalton, Ardbeg distilla longtemps son malt dans l'ombre de ses deux illustres consœurs et concurrentes : Lagavulin et Laphroaig. C'est sous le patronage du groupe Glenmorangie Plc, qui devint propriétaire de la distillerie à partir de 1997, qu'elle put développer tout son potentiel et révéler au public les trésors qui sommeillaient alors dans ses chais. Entre septembre et novembre 1997, pas moins de trois embouteillages - dont deux deviendront de grands classiques -, font leur apparition sur le marché : Ardbeg 17 ans, Ardbeg 1978 et Ardbeg Provenance 1974. La décennie qui s'en suit est faste en versions single cask, cask strength, élevées en fûts de sherry et de bourbon, toutes plus belles les unes que les autres. Et c'est paré d'un nouveau flacon au verre teinté et à l'esthétisme celte-gothique assumé qu'Ardbeg investit le marché des amateurs de malts aux senteurs de feu, de tourbe et de baume du tigre. Aujourd'hui, classée comme un incontournable d'Islay, la distillerie Ardbeg délivre des cuvées mythiques.

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Ardbeg distillé en 1974 et embouteillé dans la Vintage Collection de Signatory Vintage. Signatory Vintage a été fondé en 1988 par Andrew Symington qui a commencé son activité au Prestonfield House d'Édimbourg où il sélectionne des fûts spécialement pour l'hôtel. En 2002, il fait l'acquisition de la distillerie Edradour, à Pitlochry dans les Highlands. Il y relocalise aussi Signatory Vintage dont les chais font face à la distillerie. La Vintage Collection est créée en 1992. Elle est composée de whiskies âgés d'une petite dizaine d'années à un peu plus d'une vingtaine, réduits à 43% avec, comme toujours chez Signatory Vintage, de nombreux détails comme l'âge, le millésime, l'année d'embouteillage, le type et les numéros des fûts ou le nombre de bouteilles. Plusieurs Ardbeg 1974 y figurent, Signatory Vintage ayant eu la très bonne idée d'en acheter en quantité. On en retrouve d'ailleurs une dizaine dans l'autre grande gamme de la maison à cette époque : les dumpy (bouteilles trapues).