Arrivé de sa Champagne il y a peu, Bruno Bienaimé a immédiatement été séduit par le terroir d'Arlay dans le Jura et le cépage qui s'y épanouit, le savagnin. De nature exigeante, il a choisi de mettre la barre très haute en commençant immédiatement à travailler ses 2ha à l'aide d'un cheval, forçant l'admiration de ses nouveaux voisins. Cette pratique permet de ne pas tasser les sols et d'y préserver une vie microbienne et animale essentielle pour l'épanouissement des vignes. Les vinifications sont natures, il n'ajoute d'ailleurs aucun intrant et ne réalise aucune filtration. Il cultive le savagnin bien évidemment mais également du chardonnay, du trousseau et du pinot noir.

Cette cuvée est, comme son nom l’indique, un monocépage de savagnin cultivé au sein de deux parcelles. La première, « Champs Levot » est orientée vers le sud-est et, la deuxième, « Vignes de Cour », est orientée au nord-est.
Le domaine s’applique à magnifier le fruit et sa terre. En témoigne le cheminement vers la conversion bio qui y est effectué. A cela s’ajoute un travail méticuleux qui s’incarne en une récolte et un tri manuel ainsi qu’une fermentation alcoolique enclenchée par les levures indigènes. En cave, l’élevage en fût s’étire sur deux longues années avant un embouteillage sans filtration.
Dans le verre s’épanouit alors un vin délicatement parfumé, aux arômes de pommes et de fleurs blanches relevés d’une pointe de cannelle. La bouche, intense, est marquée par une acidité rafraichissante et s’allonge en une finale harmonieuse et citronnée. Un savagnin ouillé confidentiel, produit en seulement 1 082 bouteilles.