L’’histoire de la vigne coule dans les veines de la famille Barge depuis le début du vingtième siècle. À l’’époque, Jules Barge et son épouse Joséphine se concentrent sur le développement des vignes du domaine en arrêtant de travailler pour d’’autres personnes. Ensemble, ils embouteillent pour la première fois le vin de Côte-Rôtie en 1929. L’’exploitation familiale connaît un succès immédiat puisque dans les années 1950, elle représente l’’un des rares domaines en Côte-Rôtie. En 1970, le couple prend sa retraite, laissant Pierre Barge et son frère André reprendre les rênes de l’’exploitation familiale. Les deux frères vont développer massivement la surface du domaine ainsi que la commercialisation des cuvées. La première cave dédiée entièrement à la vinification et à l’’élevage est construite en 1981. Une nouvelle ère s’’annonce en 2016 en supprimant le soufre de l’’élaboration des vins blancs. Depuis 2018, c’’est Julien Barge qui cultive les plus de huit hectares de vignes du domaine, en commençant par bannir tous les désherbants et produits de traitements sophistiqués. 

C’est un fait. Le domaine Barge est un adepte des vinifications traditionnelles. Ne vous étonnez donc pas de trouver dans votre côte-rôtie une petite proportion de viognier qui, grâce à ses notes florales apporte une délicatesse supplémentaire à la syrah ici vinifiée. Vendangés à la main, les raisins ont d’abord été cultivés sur une superficie d’un hectare. Les rendements ont été limités à 40 hl par ha afin de laisser les baies gagner en maturité et en complexité. Celles-ci nt d’ailleurs puisé leurs lettres de noblesse sur un terroir de micaschiste.
En cave, le domaine a procédé à une vinification traditionnelle et, surtout, un contrôle strict des température. Le vin a ensuite été élevé deux ans (24 mois très précisément) en grands contenants de 600 litres. Tout ceci permet au vin de ne pas être trop marqué par le bois.
Ainsi, la dégustation nous dévoile un vin à la robe rubis foncée de laquelle s’échappent donc des notes particulièrement florales. Des touches de violette se présentent donc et son enrobées d’arômes de fruits rouges (framboise), de fruits noirs (myrtille, mûre, cassis), de terre, de gibier et de fruits secs comme la noisette. La bouche n’est pas en reste et témoigne d’une grande concentration et, surtout, d’un potentiel de garde avoisinant les quinze ans. Nous vous recommandons de carafer ce vin au moins une heure avant son service et de le marier à des mets de caractère comme du gibier, un gratin de champignon ou un brie truffé.