Affaire de famille, depuis quelques 7 générations, Pierre Laberdolive a hérité d'un domaine d'exception où il cultive l'excellence depuis des décennies. Situé dans la vallée de la Douze, dans la région d'Armagnac (Sud-Ouest de la France), le domaine de Jaurrey, à Labastide, produit des armagnacs (eaux-de-vie de vin) d'une qualité exceptionnelle. Les cépages que le domaine utilise sont divers : le baco, le colombard, l'ugni-blanc et la folle-blanche (distillé et vieilli séparément). L'aire de production du bas-armagnac se situe dans la partie occidentale du Gers et des Landes. Le terroir est constitué de sols sablonneux (sables fauves). Le bas armagnac de Laberdolive est confectionné dans le respect de la tradition, en suivant quelques étapes indispensables. Tout d'abord, il s'agit de produire du vin blanc puis de le distiller. Le vieillissement dure de longues années en barriques de chêne. Les bas armagnacs sont ainsi fruités, épicés et ont une belle rondeur. Laberdolive offre une gamme riche en millésimes.

Dans le petit monde de l'Armagnac, la maison Laberdolive exploite avec finesse son domaine de Jaurrey. Là-bas, au cœur de la région du Bas-Armagnac, dans le fameux village de Labastide-d'Armagnac, c'est la Gascogne originelle qui nous parle. Pierre Laberdolive, l'actuel propriétaire de l'exploitation, se montre le digne descendant de ses ancêtres déjà producteurs d'eau-de-vie reconnus.
Les quatre cépages classiques de la région sont ici exploité : folle blanche, ugni blanc, colombard mais aussi baco, cet hybride de folle blanche et de noah américain (plus résistant aux maladie que sa “mère”). Les vendanges sont réalisées tôt, quasiment en vert aux alentours de mi-septembre, pour permettre à l'armagnac de garder un maximum de fraîcheur à la dégustation.
Après distillation en alambic armagnacais classique, les eaux-de-vie sont placées en fûts de chêne neuf pendant trois ans, puis transférées dans des fûts neutres pendant de longues années, avant d'être mises en dame-jeanne de verre pour en arrêter le vieillissement - seulement une fois que Pierre Laberdolive les jugent “prêtes”.