Situé en Champagne, au sein de la Montagne de Reims, à Vrigny (une commune classée premier cru), le domaine Roger Coulon a vu le jour il y a plus de deux siècles, en 1806. Aujourd’hui, nous retrouvons Eric et Isabelle Coulon qui, aidés leurs enfants Louise et Edgar, entretiennent leurs vignes avec soin. A contre-courant de ce que la région a l’habitude de nous présenter, les onze hectares de la propriété sont donc entretenus avec des principes biologiques et d’autres propres à l’agroforesterie. Ainsi, les rendements sont contrôlés, l’enherbement est favorisé et des amendements naturels sont appliqués afin de préserver la vie microbienne locale. En cave, le travail se rapproche des méthodes bourguignonnes. En effet, chaque cépage et chaque parcelle sont vinifiés à part dans des contenants minutieusement choisis (cuves inox ou fûts de chêne). Vous l’aurez compris, l’objectif étant évidemment de laisser le terroir s’exprimer avec justesse, authenticité et distinction dans des vins de très belle facture.

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Maison champenoise familiale depuis le début du 19ème siècle, Roger Coulon se situe au sein de la Montagne de Reims. Elle signe ici ce vin rouge (une petite rareté dans la région largement créatrice d’effervescents) réalisé à partir de meunier qui, comme l’étiquette l’indique, a été cultivé au sein de la parcelle « Le Mont Moine », au sein de la commune classée Premier Cru Coulommes-la-Montagne. Les vignes ont été cultivées avec soin selon des principes biologiques qui favorisent un contrôle des rendements, un enherbement ainsi que des amendements naturels. Les vignes courent sur une petite superficie (10.17 ares) située entre 120 et 150 mètres d’altitude, vers le sud. Elles puisent les nutriments nécessaires à leur épanouissement dans des sols composés de sables et de craie. Agées d’une cinquantaine d’années environ, elles offrent des rendements restreints mais concentrés de 35 hl par ha.
Les vendanges manuelles et un tri sévère précède une vinification qui se définit par une macération semi carbonique des grappes entières, une fermentation enclenchée par les levures indigènes et une fermentation malolactique naturelle. Le vin mature sur ses lies dans des petits fûts de chêne pendant presque deux ans (22 mois) avant d’être mis en bouteille par gravité, sans ajout de soufre préalable.
Vraiment gourmand, ce vin dévoile des notes charnues de cerise, de petites baies et de fraise. Quelques touches épicées et des tanins fins complexifient le tout.