Le domaine Frantz Chagnoleau fut créé en 2009 à Pierreclos, dans le Mâconnais. Frantz et sa compagne Caroline Gon ont fait leurs études d'œnologie puis débuté leur carrière dans le vin. Le premier s'est formé auprès de Olivier Merlin, le second avec Dominique Lafon (Caroline a été en charge des vinifications au Domaine des Héritiers du Comte Lafon pendant quelques années).
Leur vignoble s'étend sur environ 7 hectares (Saint-Véran, Pouilly-Fuissé...), cultivés en agriculture biologique (certifié depuis 2012) et dans un esprit biodynamique (tisanes). Les sols sont labourés, les rendements maîtrisés et les vinifications peu interventionnistes (fermentation avec levures indigènes uniquement). Les vins sont élevés en fûts avec un passage en inox.
Les vins de Frantz Chagnoleau sont proches de leur terroir, riches, précis et complexes. Un domaine qui n'a pas fini de nous étonner.

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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la Fournaise est loin d’être le climat le plus chaud de Saint-Véran, c’est pourtant un terroir que Frantz Chagnoleau est l’un des seuls à mettre en avant dans une cuvée parcellaire. Les raisons tiennent en trois mots : exposition est, altitude et sous-sol très calcaire. Les 25 ares de vignes sont travaillés de la meilleure manière, selon les moyens de l’agriculture biologique, afin d’en obtenir le plus beau fruit.
Au chai, le vigneron est épaulé par son épouse Caroline Gon, œnologue notamment en charge du domaine Héritiers du Comte Lafon. L’idée est ici d’intervenir le moins possible, les levures indigènes lancent la fermentation alcoolique et malolactique, puis cette cuvée est élevée sur lies dans des pièces bourguignonnes pendant 15 à 18 mois.
A la dégustation, ce saint-véran est doté d’une robe d’or, et présente un nez floral et fruité, aux effluves d’agrumes, d’épices et de notes anisées. La bouche est minérale, au joli gras et à la finale saline.