Meilleurs amis de longue date, Jean-Baptiste Bonnigal et Stéphane Bodet, se sont rencontrés à Montagne-Saint-Emilion où ils y ont fait leurs études. Bac pro et BTS en poche, chacun part de son côté apprivoiser le monde professionnel. Ainsi, Stéphane reste dans la région bordelaise faire ses armes auprès des merlots et des cabernets sauvignons de Saint-Emilion. Jean-Baptiste, lui, fait ses armes auprès de François Chidaine, à Montlouis-sur-Loire, avant de prendre ses clics et ses clacs pour découvrir les plus vastes horizons néo-zélandais et australiens. A son retour, il s'associe avec Stéphane pour reprendre le domaine familial (à Limeray, non-loin d'Amboise) sur lequel ce dernier travaillait déjà depuis un an. Tous deux partagent les mêmes idéaux professionnels et la même vision de la nature. Ils s'exercent donc au bio (certification perçue en 2022) et à la biodynamie. Les sols sont travaillés, le binage est effectué tous les 15 jours pour aérer le sol, la vie microbienne est ainsi favorisée et renforcée par la présence de différentes plantes, les vignes sont traitées si, et seulement si, elles ont besoin, l'effeuillage manuel est pratiqué pour permettre la parfaite maturité des baies et une vraie précision des vendanges. Leurs vins sont créés dans l'optique d'être les plus précis et les plus purs possibles. Ils font la part belle au bois, un contenant noble qui lui offre une complexité jugée sans pareille.


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Le Clocher est une cuvée signée par deux amis d’enfance, Jean-Baptiste Bonnigal et Stéphane Bodet, qui exploitent aujourd’hui un domaine dans le vignoble d’Amboise et porteur de leur nom. Agé d’une vingtaine d’années environ, le chenin qui compose ce vin est le fruit d’une culture minutieuse dans la mesure où les sols sur lesquels il évolue sont travaillés afin de préserver l’écosystème. En cave, les actions se veulent peu interventionnistes afin de laisser le raisin s’exprimer et exprimer le terroir d’où il provient. Les baies sont sévèrement triées et celles-ci subissent un pressurage direct. La fermentation alcoolique est enclenchée par les levures indigènes et peut s’étaler jusqu’à six mois. L’élevage, effectué sur les lies fines (dépôt de cellules mortes) se fait en barriques de 225 litres et en fûts de chêne de 620 litres, pendant un an.
A la dégustation, le vin mêle avec élégance la vivacité de ses notes d'agrumes à la complexité de celles de fruits secs et de la présence des sucres résiduels (1.5g/L). Cette cuvée se garde aisément une dizaine d'années en cave et fera des merveilles avec un poisson gras ou une volaille en sauce.