Situé à Nans-les-Pins, dans le Var, le domaine de Triennes fut créé en 1989 par deux célèbres bourguignons : Jacques Seysses, fondateur du Domaine Dujac, et Aubert de Villaine (domaine de la Romanée-Conti), associés à un ami parisien, Michel Macaux. Ceux-ci étaient à la recherche d'un terroir de Provence idéal pour allier leurs savoir-faire et produire de grands vins. C'est sur ce microclimat exceptionnel qu'ils ont jeté leur dévolu : 46 hectares de vignes exposées plein sud sur terroir argilo-calcaire, à une altitude qui culmine à 400m, au pied de la Sainte Beaume.
La propriété est renommée “Triennes” en l’honneur de la Triennia, fête bacchanale qui se déroulait tous les trois ans sous l’Empire romain. L'encépagement est original pour la région puisqu'il associe des variétés bordelaises (cabernet-sauvignon, merlot), à la syrah, le cinsault, le viognier ou encore le chardonnay. Depuis 1997, Rémy Laugier gère les vinifications. Le vignoble est certifié en agriculture biologique depuis 2011. Un domaine décidément passionnant, à découvrir absolument !

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Le rosé de Triennes provient des vignes voisines au domaine, au rendement moyen de 45 à 55 hl/ha, et est assemblé de cinsault, de syrah, de grenache et de merlot. Après les vendanges nocturnes, les baies sont menées au chai (des infrastructures toutes neuves) et sont refroidies, puis les raisins subissent un pressurage direct. La macération a lieu sur bourbes fines, afin d'améliorer l'intensité aromatique de cette cuvée. S'en suit un élevage sur lies fines.
A la dégustation, on découvre une robe pâle, d'un joli rosé saumon. Le nez affiche une certaine complexité, avec des arômes de fruits rouges, d'agrumes et de bonbon anglais. Le palais se montre harmonieux, équilibré, rond et très digeste.
Vous pouvez servir ce rosé aux environs de 10 degrés. Pourquoi ne pas l'assortir avec des bruschettas pesto et chèvre, de délicieux filets de rougets à la provençale ou bien une salade niçoise ? Belle dégustation !