C'est dans un cadre beaucoup plus confidentiel qu'en Côte de Nuits, que le couple de Villaine a acquis ce domaine en 1971. Celui qui fut le formidable ambassadeur du classement des climats bourguignons au patrimoine mondial de l'humanité y appliqua les mêmes méthodes qu'au domaine de la Romanée-Conti : des vignes conduites en biodynamie, une certification biologique, des vinifications naturelles, des raisins cueillis et triés à la main.
Depuis 2001, Pierre de Benoist, son neveu, a repris progressivement le domaine de Villaine (autrefois appelé A & P de Villaine). Qu'ils proviennent de Mercurey, de Rully ou de Bouzeron, les vins se sont hissés parmi les plus beaux de la Côte Chalonnaise.
Amateurs d’aligoté, faites-vous séduire par le charme fou des bouzerons du domaine. Dans leur jeunesse ou après quelques années de garde, ces vins blancs uniques - cette petite AOC n’autorisant que le cépage aligoté sur son aire d’appellation - vous révèleront leur vivacité et leur gourmandise.

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Le bouzeron du domaine de Villaine est typique du cépage aligoté : vif et fruité. L'attaque est iodée et les saveurs s'orientent vers les notes de pêche et de fleurs délicates. La bouche déploie une texture gourmande avec une finale minérale.
Pour réaliser cette cuvée, la propriété aujourd’hui gérée par Pierre de Benoist, le neveu d’Aubert et de Pamela de Villaine, s’adonne à une récolte manuelle des grappes. Celles-ci sont pressées entières, de façon lente et douce. La fermentation des moûts est enclenchée par les levures indigènes, sous contrôle des températures, en cuves et en foudres de chêne.
Une chose est certaine, ce cépage encore méconnu il y a quelques temps car détrôné par le prestigieux chardonnay, cépage noble de la région, retrouve peu à peu tout son prestige. Et ce, grâce à des vignerons renommés comme les Villaine qui choisissent minutieusement le terroir sur lequel il pourrait s’épanouir avec grâce.