Diplôme d’œnologie en poche dans les années 1960, Rino Sottimano se lance dans la folle aventure de créer son propre domaine viticole. Depuis tout se temps, d’abord aidé par sa femme Ana, puis secondé par son fils Andrea arrivé en 1994, il a signé de jolis vins de terroir grâce à une culture traditionnelle dotée d’un véritable bon sens paysan. Andrea Sottimano mène à son tour le domaine au sommet de l’appellation Barbaresco, bien souvent dans l’ombre de sa voisine Barolo. L’identité de chaque parcelle est ainsi respectée grâce à une culture biologique qui bannit l’usage de produits chimiques. En cave, les macérations longues, les levures indigènes ainsi que les élevages prolongés sur lies dans des contenants dont la proportion de bois neuf est voulue faible poursuivent cette quête de pureté. Soulignons enfin que les vins connaissent, depuis 2018, un sursaut qualitatif notable… avec des prix qui savent rester sages. A bon entendeur… !

A la suite de son père œnologue qui avait créé le domaine dans les années 1960, Andrea Sottimano signe des vins identitaires grâce à un profond respect du terroir dont il a hérité. La culture est ainsi certifiée bio et bannit l’usage des produits chimiques. Issu de vignes âgées d’une trentaine d’années, le dolcetto qui compose cette cuvée peut donc s’épanouir avec grâce et puiser profondément les nutriments nécessaires à son épanouissement dans les sols. Les baies sont récoltées à la main et triées avant la vinification. Celle-ci se caractérise par des fermentations enclenchées par les levures indigènes, une macération sur peaux lente ainsi qu’un élevage en barriques dont la proportion de bois neuf est relativement faible, avoisinant les 15%. Ainsi le vin n’est-il pas trop marqué d’arômes boisés, révélant avec justesse la gourmandise du fruit et la puissance du terroir. La texture est charnue, enrobée par des notes fruitées. Profond car structuré par de beaux tanins, le vin mérite de reposer au moins trois ou quatre ans en cave avant son service.