Bourgogne | Millésime 1951
Gelées de printemps, pluie, mildiou ont gravement menacé la récolte 1951 jusqu'à la fin août. Heureusement, septembre, beau dans son ensemble, rétablit une situation compromise et joua, vis-à-vis de la végétation en retard de trois semaines, le rôle d'un mois d'août normalement ensoleillé. Octobre vint parfaire l'oeuvre de septembre de sorte que la maturation fut très satisfaisante dès la mi-octobre. Du point de vue quantité, les gelées de printemps ont réduit la récolte dans de notables proportions, variables selon les régions. Les vins rouges se présentent, dans leur ensemble, avec du corps, de la finesse, une belle robe, et parfois, une pointe de vivacité qui s'estompera par la suite. Quant aux vins blancs, dont les quantités sont très réduites, dans certaines régions, ils se présentent avec une plus grande diversité.