Julie Balagny est une de ces jeunes figures qui portent fièrement la région du Beaujolais. Amoureuse du gamay, elle en cultive 3,2 hectares en Fleurie, 1 hectare en Beaujolais et 70 ares à Moulin-à-Vent. Julie a d'abord fait ses armes au Château de Rey puis au domaine Terre des Chardons avant de s'installer en 2009 à Fleurie. Sensible aux principes de l'agriculture biologique, avant de se tourner vers le vin nature, elle a aujourd'hui abandonné ce dernier pour adopter une agriculture biologique raisonnée. Elle n'utilise ni levure, ni soufre en jouant uniquement sur les températures d'encuvage. Ainsi elle signe des vins audacieux, qui sont aujourd'hui reconnu dans la région et bien au-delà.

Les vieilles vignes de gamay, en moyenne âgées de 90 ans, grimpent sur des sols de granite rose, sur une pente escarpée nécessitant un soin minutieux. Chaque parcelle de vignes profite des bienfaits d’une viticulture saine, appliquant les principes de l’agriculture biologique. Au chai, les vinifications sont accomplies de manière peu interventionniste. Les baies font l’objet de macération en cuves de fibres de verre en grappes entières pendant environ trois semaines. La fermentation alcoolique est réalisée de manière spontanée grâce aux levures indigènes naturellement présentes sur les baies. Pour finir, le vin est élevé en vieux fûts de plusieurs passages avant d’être mis en bouteilles sans collage ni filtrage. Afin d’optimiser l’expression du terroir et du cépage, aucun sulfite n’est utilisé.
La robe vermeille dévoile un nez expressif marqué par des parfums de petites baies rouges. En bouche, les tanins souples s’équilibrent parfaitement avec une acidité présente, amenant vers une finale tonique et salivante.