Enfant, Christophe Baron grandit et court à travers les vignobles champenois. Plus tard, au cours d’un voyage dans l’État de Washington, il tombe net amoureux de la Walla Walla Valley. Il décide alors de créer son vignoble sur ces quelques hectares de terres recouvertes de pierres même si bon nombre d’opposants l’y ont découragé. Le nouveau vigneron lui donne le nom de « cayuse » venant du mot « cailloux » afin de mettre en valeur ce sol pierreux semblable aux plus belles appellations françaises. Il fut l’un des premiers producteurs de l’Etat à cultiver ses vignes selon les pratiques de la biodynamie. Le vigneron travaille principalement le syrah, mais également d’autres cépages comme le cabernet franc, le cabernet sauvignon, le grenache et le merlot. Depuis ces 20 dernières années, plus d’une douzaine de cuvées différentes sont dévoilées chaque année, réputées pour leur profondeur, leur caractère et leur palette aromatique dont seules les pierres ont le secret...

En 1996, Christophe Baron tombe par hasard sur un champs caillouteux dans la Walla Walla Valley lui rappelant les sols de Chateauneuf-du-Pape. Il y crée alors un vignoble, et plante ses syrahs sur ce terroir pauvre et drainant reposant sur un socle de basalte. Il adopte dès le début des pratiques bio et biodynamiques, et en quelques années ses vins prouvent qu’il a découvert un terroir d’exception. Cette cuvée assemble des syrahs, avec parfois une touche de viognier selon les millésimes issus de plusieurs parcelles, mais dont la composition exacte est tenue secrète. Les baies vendangées avec soin sont vinifiées de manière traditionnelle et le vin élevé 19 mois en barriques à 15% neuves.
A la dégustation, ce syrah dévoile un bouquet expressif de fruits rouges et noirs, mâtiné d’épices, de poivre et d’une pointe de lard fumé. La bouche ample et charnue déroule des tannins polis, enrobant un fruit très pur. Des notes poivrées marquent la finale de ce vin qui pourra évoluer de longues années en cave.