Le domaine Julien Courtois, niché au cœur de la Sologne, est mené d’une main de maître par Julien Courtois, fils de l’incontournable Claude Courtois travaillant au domaine les Cailloux du Paradis. Le vignoble voit le jour en 1998 lorsque Julien et sa compagne décide de cultiver plus de quatre hectares de vignes de gamay, de romorantin local, et de menu pineau. Amoureux de la philosophie des vins natures et dans un souci de protection de la biodiversité, le vigneron décide de travailler ses terres en appliquant les principes de l’agriculture biologique. Chaque parcelle reçoit un soin unique, en fonction de ses besoins, afin de laisser la personnalité de chacune s’exprimer. Au chai, les vinifications sont accomplies de manière peu interventionniste afin de permettre aux fruits de développer naturellement tous leurs arômes gourmands. Le vignoble met ainsi à l’honneur un des plus beaux terroirs du val de Loire en proposant des cuvées authentiques, savoureuses et parfumées.

Le menu pineau, cépage originaire de Tourraine et du Loir et Cher, est aujourd’hui devenu rare puisqu’il n’est plus cultivé que sur une centaine d’hectares. C’est un cépage très adaptable, que l’on peut vinifier de nombreuses façons, en vin sec, en pétillant ou comme ici, en vendanges tardives. Cultivées en bio, avec labour et enherbement entre les rangs, les vieilles vignes plantées à la fin des années 70 donnent le meilleur d’elles-mêmes. Les baies ont été vendangées tard dans la saison, accumulant sucres et arômes, puis vinifiées en vin sec, sans sucre résiduel. Au chai, Julien Courtois a choisi une approche nature : pas d’intrants, de longues fermentations en barriques à l’aide des levures indigènes, puis un élevage de trois ou quatre ans dans ces mêmes barriques anciennes, sans ouillage. Le vin obtenu charme par son nez intense de fruits mûrs, de fleurs blanches et de miel, où perce une note oxydative rappelant la noix. La bouche, onctueuse est équilibrée par une belle trame acide.