Macallan est au single malt écossais ce que Petrus est au grand cru français, un monument. Aucune distillerie n'a, à ce jour, enregistré pour une seule édition baptisée The Macallan 60 ans 1926 Dillon, une telle côte lors d'une vente aux enchères : £1.2million, en 2018.
Cette renommée, Macallan la doit à l'excellence de sa production et de son vieillissement en fûts de sherry, à l'acuité commerciale de ses propriétaires qui, dès le début du 20ème siècle, partirent à l'assaut de nombreux marchés, mais aussi à la justesse de la vision qu'ils se faisaient alors de cette distillerie et de son single malt, à savoir un château et un grand cru. C'est ainsi, qu'assisté jusqu'à la fin des années 60 par des sociétés dont Campbell, Hope & King et Gordon & MacPhail - qui embouteillaient et distribuaient pour leur compte The Macallan -, ce whisky se vit attribuer certains codes du monde du vin, dont le millésime pour toute version âgée de 15 ans et plus. Les années 90 virent apparaitre d'élégantes versions de 25 et 30 ans dont certaines mises en carafe cristal : Tudor Crystal Decanters, qui annonçaient le tournant que prendrait The Macallan au nouveau millénaire. Ainsi, en 1999, apparut une superbe carafe cristal aux formes voluptueuses, habillée de cuivre, accueillant en son sein une vénérable édition millésimée 1949, de 50 ans.

Pour plus d'informations sur The Macallan,
lire notre article sur le blog iDealwine.

Macallan 8 ans des années 1980, ici dans une importation française. Au moment où Macallan reprend la main sur ses embouteillages, auparavant confiés à Campbell, Hope & King, le 8 ans est un des principaux embouteillages de la gamme avec le 12 ans. Ils sont bientôt rejoints par le 10 ans brut de fût, les 18 ans et les 25 ans. Le 8 ans est finalement abandonné au profit d'un 7 ans et finalement de mentions d'âge plus élevées.