Partons dans le Jura mais, une fois n’est pas coutume, partons surtout à la découverte de cette brasserie artisanale qui a vu le jour en 1994 sous l’impulsion de Bruno Mangin. Celle-ci fait donc figure de pionnière dans la région… et en France dans la mesure où son breuvage ne rencontrait pas le même succès que celui que nous connaissons aujourd’hui.
Aujourd’hui, une quinzaine de bières y sont réalisées et commercialisées sous deux gammes différentes : la Rouget et l’abbaye de Beaume-les-Messieurs. Alors qu’il avait démarré son aventure seul, Bruno Mangin emploie désormais près d’une vingtaine de personnes à qui il transmet sa passion (par de nombreuses dégustations notamment) et son envie de travailler à la main. « Le brasseur commande, la machine n’est qu’un outil », peut-on lire sur le site. Aujourd’hui, quatre brasseurs y œuvrent réalisant quelques 30 000 hectolitres de boisson par an.
Après une première distillation par un bouilleur de cru en 1999, il décide de se lancer dans la production de whisky. En 2002, la brasserie s'installe à Bletterans, dans le Jura. Après l'achat d'un premier alambic (armagnaçais) en 2010, elle est équipée d'un alambic Holstein en 2017 avec lequel elle produit du whisky de malt, du bourbon et du rye.

Whisky français Rouget de Lisle distillé en 2007 et embouteillé en 2016 après un élevage en fût de vin jaune de 228 litres. Edition limitée à 144 bouteilles.