Situé à Meursault, au cœur de la Côte de Beaune, le domaine est géré d'une main de maître par Vincent Bouzereau et sa femme Aline. Comme beaucoup dans cet univers, le vin coule dans les veines du vigneron qui remonte ses origines viticoles au 19ème siècle. Quant à Aline Bouzereau, elle a découvert la passion du vin grâce à ses aïeux, négociants en vins bourguignons, et grâce à son père, un fin dégustateur. Aujourd'hui, Vincent et Aline Bouzereau ont la joie de voir leurs six enfants prendre goût à cet univers. Ainsi, Louis, se forme à son tour en viticulture et en œnologie.
Conscient du patrimoine naturel qu'ils détiennent («un don de Dieu »), les Bouzereau ne ménagent pas leur peine et travaillent dans la vigne tout au long de l'année et la soignent grâce à une lutte raisonnée. En cave, patience et application sont de mise. Les levures indigènes enclenchent la fermentation alcoolique. Une action qui permet de préserver la typicité du millésime et du terroir. Les vins sont élevés en fûts de chêne, entre 10 et 18 mois en fonction des cuvées. La mise en bouteille se fait après une filtration légère, voire sans filtration, et respecte le calendrier lunaire.
Nous retenons donc de ce domaine qu'il dispose d'une dizaine d'hectares répartis sur huit villages d'où sourdent des vins de belle facture, signés avec talent, passion, tradition et respect.

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Héritée de la grand-mère paternelle de Vincent Bouzereau, cette parcelle de Volnay est en réalité située sur la commune de Meursault. Les Santenots, grand climat de près de 29 hectares, appartient géographiquement à ce village producteur de grands blancs. Toutefois, ses pinots noirs produisant des vins ressemblant à ceux de Volnay, il a été rattaché à cette deuxième appellation. Les vignes de plus de soixante-dix ans sont ici implantées sur des sols à forte proportion d’argile, apportant une matière riche et séveuse au vin. Vendangés à la main, les raisins sont égrappés puis fermentent en cuves ouvertes grâce aux levures indigènes, garantie d’une plus grande typicité. Pigeages et remontages sont pratiqués quotidiennement, puis les moûts pressés. L’élevage se poursuit en fûts de chêne à 30% neuf entre quinze et dix-huit mois, donnant naissance à un vin à la robe grenat, au nez très fin de cerise, de fraise et de pivoine. Passé une attaque franche, la bouche se montre souple, d’une belle matière qui s’étire en une finale joliment épicée. Un vin à laisser reposer en cave au moins cinq ans et qui pourra évoluer jusqu’à 15 ans.