Croix et Courbet est une maison de négoce qui, fondée récemment (en 2019) par deux amis vignerons (David Croix du domaine des Croix en Bourgogne et Damien Courbet du domaine Courbet) connaît une véritable ascension dans le Jura où ils ont posé leurs valises. Originaire de la région, Damien Courbet s’est mis en quête des plus belles parcelles de savagnins et noué de solides partenariats avec des viticulteurs travaillant en bio ou, du moins, étant en cours de conversion. Dans la même optique, le travail au chai se veut être le moins interventionniste possible. Les levures indigènes sont préservées et le soufre est banni. Toujours en quête d’innovation, les deux associés tentent des élevages en fûts, en cuves inox et en œufs en béton. Les vins sont recherchés pour leur équilibre entre puissance et élégance ainsi que pour leur complexité aromatique. Un négoce à suivre de près, donc, d’autant plus les quantités produites sont très limitées …

Lire l'article du blog sur le Domaine Croix et Courbet

Cette cuvée parcellaire fait partie des trois premiers vins proposés par le duo David Croix et Damien Courbet qui ont décidé de mettre le savagnin à l’honneur. Ici, il n’est pas question de voile ou de vin jaune, mais d’un savagnin ouillé, qui laisse transparaître toute la poésie de ce cépage encore peu connu hors du Jura. Issu d’une parcelle en coteau, faisant face au nord, derrière le lieu-dit La Pinte, les savagnins sont cultivés en bio sur des sols marneux. Vendangées à la main, les baies sont vinifiées grâce aux levures indigènes en cuves ciment, sans intrant, et avec peu ou pas de soufre, avant un élevage en œufs en béton. Le résultat est un vin au nez très frais d’agrumes, de noix, au sein duquel nous percevons une nuance légère de levure. L’attaque est souple, la bouche assez grasse, sous tendue par une acidité tranchante. Un vin minéral et fruité, qui persiste longuement en bouche, pour notre lus grand bonheur. Un accord avec des mets fins comme une volaille serait idéal.