Le domaine Ilaria s’étend sur trente hectares autour d’Irouléguy et possède dix hectares de vignes. Cette propriété familiale a pratiqué la polyculture pendant des siècles avant de se tourner exclusivement vers la viticulture en 1987. A cette époque, le domaine qui possède de vieilles vignes sur des sols de grès typiques de l’appellation, entreprend la plantation de parcelles sur les coteaux argilo-calcaires dominant la maison. Là, les terrains rocheux, pauvres et bien drainés offrent des conditions idéales à la culture de cabernet sauvignon, cabernet franc et tannat pour les rouges, petit manseng et petit courbu pour les blancs. L’agriculture naturelle, démarche qui limite au maximum les interventions, qu’elle soit mécanique ou humaine pour favoriser la vitalité des sols est adoptée dès le début. Aujourd’hui, ni labour ni compostage ne sont effectués pour ne pas modifier la microflore et la microfaune locales. Cette agriculture naturelle apporte une véritable expression du terroir dans des vins profonds et dévoilant un esprit libre.

Assemblage à parts égales de petit manseng et de petit courbu, issus de terroirs calcaires des coteaux surplombant le village d’Irouléguy, ce vin délicat charme par sa rondeur. Les vignes plantées en 1988 sont cultivées selon les principes d’une agriculture naturelle, qui vise à obtenir un sol vivant, en limitant les interventions humaines : pas de produits chimiques, mais pas de labour ni de compost non plus. Ces actions pourraient en effet perturber les micro-organismes déjà présents dans le sol et sur la plante.
Au chai, le choix est porté sur une macération pelliculaire, à température fraîche pour le petit manseng. Ainsi, les raisins blancs macèrent avec leur peau avant d’être pressés, apportant une belle matière au vin. Les fermentations enclenchées par les levures indigènes se déroulent ensuite en cuves inox, avant un élevage sur lies effectués en cuves et en demi-muids de 700 litres.
Le vin obtenu se montre savoureux, construit autour des notes de fruits blancs, d’amande fraîche et de verveine. L’acidité apporte un équilibre parfait à une bouche pulpeuse, qui s’élance en une finale mentholée. Voici un joli blanc à servir en apéritif ou en compagnie de viandes blanches.