Louis Trosset, professeur en biologie végétale à l'université de Savoie, a hérité de 2.3 ha sur les côteaux du village d'Arbin en Savoie. Son sol calcaire est le territoire de prédilection de la mondeuse. Les vignes sont traitées avec grand soin et le raisin est récolté manuellement. Le vigneron laisse les levures indigènes travailler à leur rythme. Les élevages varient entre huit et douze mois. Avec une production limitée à 20 000 cols par an, ses vins sont très recherchés... et à juste titre ! Si dans leur jeunesse, ils pourront paraître austères, ils révèleront tout leur potentiel après quelques années de garde, offrant de délicieuses notes de noix et de miel.

Les vignes de bergeron, nom savoyard de la roussane s’épanouissent sur les coteaux du village d’Arbin. Vendangés à la main, les raisins qui composent cette cuvée sont vinifiés en cuve pour préserver la pureté du fruit.
Ainsi, ils donnent naissance à un vin doté d’une robe dorée, au nez charmant de pêche, d’abricot et d’ananas et à la minéralité bien présente. La bouche se déploie tendrement, et se teinte de nuances exotiques et d’arômes de pain d’épices avant une finale fraîche et épicée à la très légère amertume. Son principal défaut ? Sa trop grande rareté. Voici donc un vin qui se mariera avec bonheur à un reblochon fermier ou un carpaccio de coquilles Saint-Jacques. Des mets simples et fins, en somme !