Ces jeunes trentenaires sont arrivés en Languedoc en 2013 après avoir appris le métier de la vigne en Bourgogne, au domaine de la Pousse d'Or et chez Sylvain Pataille ou encore en Provence au domaine de Trévallon. Guillaume et Hélène Baron s'installent alors sur les Terrasses du Larzac, persuadés qu'ils pourraient y produire de grands vins, entre fraîcheur et gourmandise.
Aujourd'hui, le domaine possède 13 hectares de vignes, plantés en syrah, grenache noir, cinsault, mourvèdre, chenin blanc, vieux carignans noirs et même chardonnay, un cépage qui leur est cher. Aux vignes, le travail est réalisé de façon à obtenir le raisin le plus sain, par l'agriculture biologique. En cave, la vinification est la plus naturelle possible, sans levures ni soufre ajoutés. Les extractions sont douces et les rouges sont vinifiés dans l'idéal en vendanges entières. Les blancs sont travaillés « à la bourguignonne ».
Le résultat est sans appel : les vins présentent un équilibre et une fraîcheur sans pareils, des cuvées qui ne vont pas tarder à faire grimper la qualité de l'appellation.

L'ouvrée, dans le vocabulaire vigneron – et paysan plus généralement – correspond à la surface de terre ou de vigne qu'un homme est capable de bêcher pendant une journée entière. Cette unité de mesure est encore usitée en Bourgogne – elle correspond à 4.28 ares – où Guillaume et Hélène ont appris le métier de la vigne. Certainement un petit clin d'œil de la part du couple qui s'est depuis installé dans les Terrasses du Larzac.
Cette cuvée est composée à 50% de syrah, 35% de mourvèdre et 15% de grenache. Les vignes de ces différents lieux-dits sont âgées d'en moyenne 35 ans, et sont travaillées selon les principes de l'agriculture biologique, ajoutés à quelques techniques biodynamiques.
Cette cuvée révèle des notes de fruits noirs, la bouche est dense et les tanins sont souples. Nous vous conseillons de l'ouvrir aux environs de 16 degrés, avec des plats tel que le faisan au chou ou la gigue de chevreuil.