C’est tout simplement au domaine de l'Anglore, dans la famille Pfifferling, que Romain le Bars travaille 7 ans avant de décider de s’installer à son propre compte en 2018. Son lieu de prédilection est alors Tavel dans le sud de la Vallée du Rhône où le trentenaire acquiert à peine 1,20 ha de vignes de grenache et de syrah. Il commence à vinifier ses vins dans son garage, et ses deux cuvées, tavel et vin de France, sont rapidement repérées par les connaisseurs.
Et pour cause, tout est réalisé très précisément de façon à produire les meilleurs nectars : faibles rendements, vendanges manuelles, peu d’intervention en cave, très faible dose de soufre, infusion des vins (pour en faire ressortir le fruit comme celui-ci l’avait appris au domaine de l’Anglore) et macération carbonique, élevage en barriques de plusieurs vins…
Aujourd’hui, le succès est au rendez-vous et Romain le Bars possède 10 hectares de vignes - avec désormais une véritable diversification des cépages - et s’est désormais équipé d’un chai. Romain le Bars est à surveiller de toute urgence, il représente la nouvelle génération de vignerons du Rhône, un bel avenir pour la région.

A milles lieux de leurs cousins de Provence, les rosés de Tavel sont des vins de gastronomie. Rosés de saignée, ils présentent souvent une robe relativement foncée, souvent éclatante.
Issu d'un assemblage de 60% de grenache et 40% de syrah, ce rosé de l'un des poulains de l'écurie Pfifferling ravi par sa structure pleine avant qu'on s'extasie sur son fruit éclatant et juteux. Purée de fraise, cerise rouge bien mûre et une belle trame légèrement épicée et florale forment la palette aromatique complexe de ce rosé orignal.
S'il est bon à boire maintenant, soyez audacieux et laissez ce vin se bonifier quelques années dans votre cave, vous ne serez pas déçus…