Originaire de Corée du Sud, Mee Godard ne peut se targuer de voir du vin couler dans ses veines. Ses ancêtres n'étaient certes pas vignerons mais ses parents adoptifs l'ont largement incitée à voler de ses propres ailes, et de se lancer dans sa passion, le secteur viticole. Ainsi armée de différents diplômes de biologie, de biochimie et d'œnologie Mee Godard acquière quelques hectares de vignes dans le Beaujolais, région qu'elle apprécie pour la beauté de ses paysages. C'est à Morgon qu'elle jette son dévolu en 2013 avant de fondre pour d'autres belles vignes à Moulin-à-Vent en 2016.
Là, inspirée des préceptes des pontes locaux de la mouvance nature, elle suit son bonhomme de chemin signant sans concession des vins profonds, denses, élégants et animés d'une belle fraîcheur grâce à une culture biologique – la certification est obtenue en 2023 - et des vinifications bourguignonnes. Ce sont 8,3 hectares que Mee exploite aujourd'hui. Une chose est sûre, cette vigneronne va loin, emportant avec l'avenir du Beaujolais. Suivez-là donc de près. De très près.

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Mee Godard travaille dans ses vignes selon les principes de l'agriculture biologique (elle est certifiée depuis 2023) : tout est mis en œuvre pour obtenir de la plante le meilleur fruit, gage d'un vin de grande qualité.
Issu d'un terroir de granit, ce vin est le fruit d'une vendange manuelle, d'une vinification parcellaire et d'une fermentation de deux à trois semaines. Le vin est ensuite élevé 11 mois en fût, en foudre, en demi-muids et 3 mois en cuve. C'est ainsi "à la bourguignonne" que la vigneronne travaille ses vinifications, de façon à mettre en avant les typicités des terroirs du Beaujolais.
A la dégustation, il séduit par sa pureté, son intensité, sa texture délicate et ses tanins souples. Ce vin s'appréciera volontiers dans ses dix ans et avec des mets de caractère comme du petit gibier. Nous pouvons également vous conseiller de l'ouvrir avec une terrine de foie de volaille.