Le propriétaire du château Combel La Serre, Julien Ilbert, incarne la nouvelle génération de jeunes vignerons du cadurcien. Comme beaucoup d'entre eux, le renouveau est passé par une conversion en bio (la certification est venue en 2015). A l'image de nombreuses familles paysannes, les raisins de la propriété ont longtemps été vendus à la coopérative parallèlement à une agriculture mixte. C'est seulement en 1998 que Julien et son père se sont mis à embouteiller eux-mêmes leurs vins ; étonnamment d'ailleurs, dans des bouteilles "bourguignonnes". Bien que seulement 70% de malbec suffisent pour obtenir l'appellation Cahors, Julien Ilbert préfère produire ses vins exclusivement à partir de ce cépage à forte personnalité. Un bijou du Sud-Ouest !

Vous cherchez un nouveau vignoble à explorer ? Pas si nouveau que cela, finalement, mais en plein renouveau, celui de Cahors voit son blason dorer à nouveau grâce à des vignerons comme Julien Ilbert. Il nous propose ici un pur malbec issu de vignes âgées d’une soixantaine d’années environ qui se sont épanouies sur des sols d’argile, de fer et de calcaire, en altitude (350 mètres). Les plants sont cultivés avec des méthodes de culture certifiées bio et se concluent par des récoltes manuelles qui permettent un tri des baies dès la vigne.
En cave, les baies sont vinifiées dans des tronc coniques. Pigeages et remontages sont effectués afin d’offrir au vin une certaine consistance. Dans la même veine, les baies macèrent pendant un mois environ. Le vin mature ensuite dans des troncs coniques pendant un an et demi.
Taillé pour une garde d’une dizaine d’années environ, le vin mérite une aération d’une ou deux heures avant son service avec des mets de caractère qui s’aligneront à la matière du vin. Celui-ci est effectivement structuré par des tanins ronds et dévoile des notes intenses de fruits noirs, de réglisse et d’épices douces.