Présentation du lot

Beaujolais La Bonne Tonne 2022

La cuvée

Une petite parcelle de 60 ares de chardonnays est à l’origine de cette cuvée. Les jeunes vignes cultivées en biodynamie s’épanouissent sur des sols d’argile, au sein de la commune de Pizay, et bénéficient de beaucoup de soins. Le domaine cherche à favoriser la vie des sols et privilégie les labours au cheval, grâce à Vigano, beau hongre comtois de huit ans. Les baies sont vendangées à la main, puis pressées avant la fermentation enclenchée par les levures indigènes. L’élevage se poursuit à 30% en fûts de chêne, le reste en cuves, avec un embouteillage sans collage ni filtration préalables.
Il en résulte un très beau chardonnay, dont le style rappelle furieusement la Côte de Beaune. Sa robe dorée laisse échapper un nez porté par des notes de fruits blancs, d’agrumes, de beurre et de brioche, relevées d’une touche de poivre. La bouche, parfaitement équilibrée et bien fraîche, affiche une belle matière. Voici donc un blanc sec et fruité qui sera le compagnon idéal de fruits de mers ou d’une volaille rôtie.

Le domaine La Bonne Tonne

Situé dans le Beaujolais, le domaine de la Bonne Tonne est géré par Thomas et Anne-Laure Agatensi qui ont choisi de quitter leur travail respectif pour s’adonner au vin. L’histoire de cette propriété est particulière puisqu’elle est née de la fusion de vignes appartenant à la famille d’Anne-Laure, à ses grands-parents et à sa belle-famille. Incarnant ainsi la septième génération, le couple dispose de belles parcelles au sein de l’appellation Morgon et, plus particulièrement, des fameux climats Côte du Py, Les Charmes et Les Grands Cras. Ensemble, ils cultivent le gamay et quelques plants de chardonnay avec soin, selon des méthodes certifiées bio (Ecocert) et tournées vers la biodynamie (en attente du label Demeter). Les sols sont travaillés à l’aide d’un cheval. En cave, les vinifications sont tout aussi soignées avec, pour ambition, de réaliser des vins vivants, sincères et authentiques. Elles sont donc peu interventionnistes, laissant les levures indigènes effectuer leur travail. Le soufre est utilisé de façon homéopathiques, seulement si nécessaire et au cours des millésimes les plus compliqués.

Caracteristiques détaillées